Bien que puisant son origine à travers la ville de Sodome – tout du moins sur le plan biblique – à l’époque le terme sodomie ne représentait pas vraiment une pénétration anale, mais plutôt des excès sexuels. Sodome incarnait alors la ville de tous les vices…

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il s’avère que le périmètre de l’anus est doté de bien plus de terminaisons nerveuses que le vagin. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, cette zone est sensible à toutes sortes de stimulations (caresses manuelles et buccales, introduction d’un doigt ou sodomie…). Les hommes sodomisés parviennent à un orgasme particulièrement puissant, car une pénétration anale stimule la prostate. Quant aux femmes en proie à un orgasme anal, celles-ci concèdent éprouver un plaisir à la fois nouveau et surprenant.

Pourquoi la gente masculine est-elle plus encline à cette pratique que la gente féminine ?

Guide pratique de la sodomie : conseils & astucesAu cours d’une pénétration anale, l’étroitesse de l’anus qui du reste l’est davantage que le vagin procure aux hommes de puissantes sensations ainsi qu’un plaisir décuplé. Lorsque survient leur première sodomie, ces derniers éprouvent quelquefois une impression s’apparentant à une forme de dépucelage. Il est à noter que ceci est vraisemblablement dû au fait qu’il s’agit de la première fois avec leur partenaire.

Par le biais de la sodomie, le plaisir peut donc être partagé. Cela étant, on observe qu’un grand nombre de femmes se montrent manifestement réticentes à l’égard du coït anal. 25 à 40 % des femmes sondées déclarent avoir déjà expérimenté cette pratique sexuelle. Cette même étude révèle que plus de 50 % d’entres-elles ne l’ont pas du tout appréciées. Un tel résultat est affligeant pour la bonne et simple raison que celles-ci auraient certainement apprécié la sodomie avec un partenaire à la fois nettement plus expérimenté, doux et attentionné. Force est de constater que les hommes se montrent souvent relativement maladroits, voire plus ou moins rustres lorsqu’il s’agit de sodomiser leur partenaire; tandis qu’avec un tant soit peu de douceur et de délicatesse tous deux y trouveraient leur compte. En outre, il convient de garder à l’esprit que psychologiquement parlant, la gente féminine peut éprouver quelques blocages par rapport à un rapport sexuel anal.

La première difficulté provient du fait que les femmes ne « lâchent pas prise », car dans la majorité des cas elles se laissent sodomiser uniquement pour concrétiser les fantasmes de leur partenaire, et ce dans le but de lui épargner une frustration sexuelle qui pourrait bien dans certaines circonstances l’amener à aller voir ailleurs.. Une partie des femmes qui acceptent la sodomie ne le font pas à la faveur d’un désir sexuel ou d’une expérimentation, mais bel et bien par une forme d’obligation.

Sodomie et douleur : ce n’est pas une fatalité !

En dépit de toutes sortes d’idées reçues, le coït anal n’est pas obligatoirement une expérience douloureuse. Dans les faits, il s’avère qu’une communication optimale au sein du couple, de l’amour, de la confiance, de la délicatesse et pas mal de lubrifiant en parallèle d’une bonne préparation contribuent à épargner la douleur et procurent un maximum de plaisir à chacun !
La douleur survient toujours à la suite d’un comportement trop hâtif et d’une mauvaise préparation. Les préliminaires ont vocation à amener la sodomie comme une suite qui coule de sens.

Sodomie, l’aspect technique…

D’un point de vue anatomique, l’ouverture de l’anus est constituée de muscles (en forme d’anneaux) appelés sphincters.

Il existe deux types de sphincters :

  • Le sphincter externe (peut se détendre facilement).
  • Le sphincter interne (est plus difficile à relâcher).

Les couples pratiquant la sodomie sans douleur sont ceux qui parviennent à un relâchement des deux sphincters. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il faut savoir que la douleur est uniquement due à un sphincter insuffisamment dilaté. Pourtant, ce muscle est en capacité de fortement se dilater pour peu qu’il soit préparé. Avec une préparation progressive des sphincters, n’importe quel pénis, c’est-à-dire même un dont le diamètre est particulièrement imposant peut pénétrer sans pour autant provoquer de la douleur. Lorsque le sexe masculin parvient au rectum, ce dernier est à la fois insensible à la douleur et suffisamment large.

La technique de l’insertion anale d’accessoires (sextoys) de plus en plus importants en terme de taille est préférable de par son aspect progressif, et ce par rapport à l’insertion d’un plug anal, laquelle est tellement brutale qu’elle peut provoquer des microfissures anales et des saignements.

La sodomie n’est pas un acte « sale »

La sodomie est une pratique sexuelle qui n’a rien de sale ou d’avilissante. La pénétration anale ne salit pas la sacro-sainte image de la femme. Chez une personne normalement constituée, aucune matière fécale ne subsiste dans le rectum après avoir été à la selle. Dès lors, seul le gros intestin contient ce genre de matières et celui-ci se situe très loin ! De plus, il est tout à fait possible de procéder à un lavement avant une sodomie.

Quelques précautions

À la différence du vagin, l’anus ne se lubrifie pas par lui-même et c’est la raison pour laquelle il est conseillé d’utiliser un lubrifiant. Les lubrifiants à base d’huile ou de vaseline affectent la qualité du préservatif en le rendant poreux. Un lubrifiant à base d’eau est parfait pour un rapport sexuel anal. Pour rappel, la pratique de la sodomie au même titre que dans le cas de la pénétration vaginale peuvent véhiculer des maladies sexuellement transmissibles (MST). Par conséquent, le port du préservatif est fortement recommandé. Ajoutons à cela qu’un préservatif utilisé au cours d’une sodomie ne doit en aucun cas servir à une pénétration vaginale. Dans ce cas, il est indispensable d’utiliser un préservatif neuf.

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